Thursday, August 31, 2006

Playlist d'une exposition III



Pourquoi se limiter à la peinture? La BD a désormais sa place dans les salles d'expo à l'instar du génial MOEBIUS, géniteur de l'Incal.

J'aime beaucoup son univers graphique et le jeu des formes que Moebius met en scène et en couleur.

Quelle musique apprécier dans son casque pendant qu'on savoure un des volumes de l'Incal un dimanche de pluie avec un bon thé? (ou une bonne bière)

Du bulle en bulle on peut zapper de Pink Floyd, à Archives, en passant par un bon vieux Iron Maiden lors des scènes de poursuite et de combat.


Sunday, August 20, 2006

Sous les pavés, la plage...

Une pensée à la mer en ce jour de retour à Paris Plage...

Saturday, August 19, 2006

Playlist d'une Exposition II



Cette peinture de Francis Bacon qui peut en choquer plus d'un, laisser dubitatif ou plein d'admiration les autres, est pour moi le parallèle idéal avec la musique "hard", pesante, sombre et essentiellement violente comme je l'affectionne. Violence dans l'expression / l'interprétation / la forme et dans les sentiments / le fond / les symboles.

La double grosse caisse tonitruante de Dave Lumbardo (Slayer, Fantômas) ou de Hellhammer (Mayhem, Arcturus, Winds) répondrait aux coups de pinceaux nerveux portés sur la toile. Tandis que les voix guturales et agressives propres au musiques extrêmes rappellent des atmosphères aigoissantes donnés par les couleurs et les formes peintes par Bacon. Sans parler des correspondances possibles entre les thèmes abordés sur cette toile et certains textes tirés d'album de Death Metal, Grindcore ou autre sous-genre tout aussi charmant.

Mais la violence en musique est de mauvais goût, même si comme en peinture elle a pour intérêt de déranger, d'interpeller et de frapper le spectateur. Quelle reste dans les salles de concert obscures et dans les écouteurs des amateurs. Le statut d'art attendra.

DISCOGRAPHIE:




Playlist d'une exposition I



Quelle musique sophistiquée pour correspondre avec la vivacité maîtrisée des couleurs, l'agitation ambiante, les formes bizarres et poétiques, le sens des détails et la fantaisie suspendue de cette oeuvre de KANDINSKI?

Je pense au jazz rock malicieux de THE BAD PLUS, aux performances géniales du guitariste Ron Thal au sein de Bumblefoot ou encore aux moments inspirés d'un Aphex Twin?
Mais la musique brillante de ces virtuoses et grands manipulateurs de son n'aborde qu'une des notes de ce tableau équivoque: l'excentricité. Car il se dégage au final une harmonie frémissante, voire une certaine douceur.

Cette légèreté donnée par les formes plannantes sur fond d'azur pourrait être associée à des partitions de Satie ou Saint-Saëns (le Carnaval des Anivaux). Dans ce registre plus expressif que démonstratif, je pense également aux envolées rock complexes de King Krimson ou aux hallucinations ¨psychées¨ des Pink Floyd.

Un délire apaisant en somme

Bretagne ou Ibiza?

Sunday, August 13, 2006

Le crépuscule de la France

Playlist dune Exposition - Introduction

Sensible aux partitions imagées et aux compositions "picturales", j'ai pensé à un exercice de style inspiré de la démarche de Moussorsky dans son "Tableaux d'une Exposition". Comment traduire en musique les impressions laissées par un tableau ou une oeuvre d'art? N'ayant pas les talents d'un compositeur, je vais mettre à l'épreuve la discothèque et les souvenirs musicaux stockés dans ma mémoire plus ou moins vive. L'idée étant de puiser dans le vivier des aria, chansons, concerto, single, concept-album ou autre forme de musique déjà parvenu à mes oreilles et qui évoquent des images à mes yeux.

Dans la mouvance du sampling, de l´habillage sonore et de la progammation personnalisée, je vais tenter le jeu de la Playlist d'une Exposition, virtuelle et personnelle.



Premier tableau, 1er essai:

Ce tableau de Hieronymus Bosch intitulé "Le Jugement Dernier", composé vers 1490 aurait pu être peint avec en bande sonnore du Loudblast, Gojira ou Death à fond dans l'atelier du maître flamand. Ce triptique est là pour nous mettre en garde contre les conséquences d’une vie corrompue...un thème cher aux combos de la scène death de notre ère. Vous me direz, "les seconds ont emprunté leur symbolique furieuse et blasphématoire dans les délires médievaux du permier...sûrement. Mais force est de constater qu'il y avait peu de courants musicaux contemporains de Bosch à même de retranscrire les peurs et les fantasmes exposés sur ses toiles.


Saturday, August 12, 2006

Inspirations croisées




Les études, ca a finalement du bon. Du moins c'est une période où on utilise son cerveau à des fins académiques, pour la beauté de l'art et de la gymmastique intellectuelle en quelque sorte.

Ainsi, le dernier cycle de ma vie scolaire consacrée à l'art du négoce, a été l'occasion de participer à des cours dits "transversaux" sur l'Histoire de l'Art. J'ai eu la chance de pouvoir explorer un sujet qui me tient à coeur: l'architecture de Gaudí, et tout particulièrement son chef d'oeuvre inachevé, La Sagrada Familia.

Voici un morceau choisi, le plus personnel de mon étude sur le génie mystérieux de Gaudí:

LA SAGRADA FAMILIA: un tableau impressioniste figé dans la pierre?

"En me penchant sur l'étude de la Sagrada Familia, j'ai découvert sous un jour différent un tableau qui était sous mes yeux depuis quelques années. En effet, en observant la reproduction de la Cathédrale de Rouen peinte par Monet entre 1892 et 1894, j'ai été frappá par la ressemblance de la représentation impressionniste de l'édifice religieux rouennais avec la cathérale de Gaudí.

Or, la série des cathédrales de Monet est contemporaine des premières années de la réalisation de l'édifice religieux imaginé par Gaudí. Sans parler d'influence d'un artiste par l'autre, il est intéressant de voir comment Gaudí, par sa liberté de création, a su donner vie à la pierre, cette vie sensible que cherchaient à capter et retranscrire les impressionnistes.

De plus, les dessins de Gaudí ressemblemt plus à des esquisses impressionnistes qu'à des études d'architectes conventionnelles. Le mystère qui émane de l'édifice inachevée qu'est la Sagrada Familia, est probablement la marque de l'élan mystique de son créateur, mais un signe de sa volonté de créer une architecture dynamique, organique et chatoyante. L'oeuvre de Gaudí est sensible et instinctive, à l'image de la démarche du peintre des nymphéas.

Si Monet a voulu traduire l'instantanéité, capter et restituer les vibrations lumineuses et chromatiques de la pierre, Gaudí aurait lui suivi le chemin inverse et fixé dans sa construction un ensemble d'impressions et de mouvements.

Là est sans doute une des clés du génie de Gaudí"

Viva los novios!








La saison des noces...